L’inconstitutionnalité de l’absence de motivation de la peine par les cours d’assises

Publié 22 mai 2018

Vers un alignement de la motivation de la peine en matière correctionnelle et criminelle
Hicham EL MAANNI

Saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité portant sur la conformité de l’article 362 du code de procédure pénale et de l’article 365-1 de ce code aux droits et libertés garantis par la Constitution, le Conseil constitutionnel a censuré le deuxième alinéa de l’article 365-1 du code de procédure pénale qui n’imposait pas à la cour d’assises de motiver le choix de la peine en cas de condamnation tout en reportant les effets de l’abrogation au 1er mars 2019. Le Conseil constitutionnel a néanmoins émis une réserve d’interprétation visant à faire cesser immédiatement cette inconstitutionnalité.

En rupture avec le droit antérieur, le Conseil constitutionnel a ainsi procédé à un alignement de la motivation de la peine en matière correctionnelle et criminelle. Toutefois, certaines interrogations subsistent toujours quant à la forme concrète que devra prendre cette motivation.

Partager sur :

🗞️ Newsletter

Abonnez-vous gratuitement à la lettre d’information de l’IPJ afin d’être informé des dernières actualités et pétitions et recevez notre étude « Immigration et délinquance » en PDF

Logo de l'Institut pour la Justice