JO 2024 : qui gagnera le sprint contre l’insécurité ? 

Publié 3 avril 2024
  • Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 s’annoncent comme un casse-tête sécuritaire. Les choix initiaux (le choix de l’organisation et celui d’une cérémonie d’ouverture ambitieuse et complexe) concernant ces Jeux n’ont absolument pas pris en compte le contexte d’insécurité et de terrorisme de la France. 
  • Toutefois, à quelques mois des Jeux, s’il est utile de prévoir des plans B, il n’est plus possible de revenir en arrière. En l’état actuel des choses, il faut se réjouir de l’excellente capacité d’organisation que conserve la France. En matière de sécurité, l’Etat et les forces de l’ordre ont fait et feront tout ce qui est raisonnablement possible pour assurer la sécurité des spectateurs, des athlètes et des personnalités présentes. 
  • Malheureusement, d’une part, ces efforts importants pourraient avoir des effets pervers : d’abord en gâchant les réjouissances – ce qui devait être une fête sera une pièce de théâtre répétée et tendue -, mais surtout en aggravant la situation sécuritaire, soit en province au moment des jeux, soit dans toute la France au cours des mois qui suivront les Jeux par effet de décompression. Soit, les deux possibilités. 
  • De plus, malgré tous ces efforts, le contexte sécuritaire français fait en sorte que certains risques sont impossibles à prévenir : un attentat isolé au cours des jeux, des mouvements de foules, des attaque de drones, etc. Ce n’est pas l’impréparation de l’Etat qui sera à blâmer, mais le contexte général français. 
  • Si ces JOP se déroulent sans accro, ce sera dû autant au travail efficace et professionnel des services de l’Etat qu’à un « coup de chance ».  Le succès de ces jeux repose maintenant sur un immense pari. 
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