L’incarcération des parents délinquants nuit-elle à leur famille?

Publié 29 septembre 2020

Rafael A. Mangual est directeur adjoint du département politique juridique au Manhattan Institute for Policy Research et rédacteur en chef adjoint du City Journal

Une critique courante, et émotionnellement puissante, de l’incarcération des délinquants, est qu’elle nuirait aux enfants en les séparant de leurs parents et de leurs frères et soeurs – principalement les pères et les frères, puisque les hommes représentent plus de 90 % des détenus.

Pourtant, l’affirmation selon laquelle l’incarcération d’un individu est, dans la plupart des cas, préjudiciable à sa famille – et en particulier aux enfants à charge – repose sur l’hypothèse selon laquelle ces délinquants sont capables d’être de véritables soutiens de famille et ont un rôle positif auprès de leurs enfants.

Cette hypothèse n’est pas corroborée par les données disponibles. Au contraire, de nombreuses études laissent penser que l’incarcération d’un parent criminel pourrait avoir des effets globalement bénéfiques pour leurs enfants.

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