La crise des réfugiés en 2015 et la reprise du pouvoir par les Talibans en 2021 ont envoyé vers l’Europe des centaines de milliers de réfugiés afghans. 280 000 en Allemagne, plus de 100 000 en France et plusieurs dizaines de milliers en Autriche. Une arrivée aussi massive que rapide.
Or, l’Afghanistan reste encore aujourd’hui un des pays les plus enclavés du monde. Une large majorité de la population est rurale, vivant un mode de vie particulièrement éloigné du mode de vie occidental.
La rencontre de deux mondes aussi éloignés culturellement, et dans des conditions humanitaires difficiles a inévitablement abouti à un « clash des cultures » qui se retrouve particulièrement illustré par la surreprésentation des Afghans dans les taux de criminalité. Partout où des statistiques sont disponibles (Allemagne, Danemark, Italie, etc.), les ressortissants afghans sont impliqués dans des crimes violents à des taux 7 à 15 fois supérieurs à ceux des nationaux.
Par ailleurs, cette sur criminalité est encore plus importante dans les crimes sexuels et pédophiles. Si diverses explications sont envisageables (facteurs socio-économiques, démographiques et culturels, tels que la précarité ou l’isolement), l’ancrage particulièrement important du bacha bazi dans la culture afghane est indéniablement le moteur principal de cette surreprésentation.
Le bacha bazi est une pratique controversée en Afghanistan, rejetée par l’Islam et par une partie importante de la population (à commencer par les victimes et leurs proches), mais elle reste très ancrée, socialement acceptée, notamment dans des cercles puissants, et a même connu un regain de popularité pendant l’intervention occidentale de 2001 à 2021.
Dix ans après les premières arrivées massives d’Afghans en Europe, le recul statistique permet objectivement d’estimer qu’en moyenne, un ressortissant afghan supplémentaire en Europe fait augmenter la criminalité moyenne en Europe et met particulièrement en danger les femmes et enfants, cibles plus vulnérables.
Au vu de cet état de fait alarmant, il apparaît raisonnable de limiter toute immigration depuis l’Afghanistan et de reconsidérer les droits d’asile déjà accordés dès que des faits délictueux ou criminels sont commis. La prise de mesures drastiques est d’autant plus nécessaire, notamment concernant le droit d’asile, qu’il faut tarir les flux quittant le pays.