Le coût du crime et de la délinquance en 2016

Publié 22 avril 2017

ÉCONOMISTE, PROFESSEUR ÉMÉRITE À L’UNIVERSITÉ LYON 3

Le crime et la délinquance constituent pour les Français un sujet de préoccupation de première importance ; des budgets non négligeables sont consacrés à identifier les coupables, à les juger et à les punir, ainsi qu’à dénombrer les actes commis ; mais on ne sait pas très bien quel est l’impact économique de ces activités prédatrices ou destructrices.

Les études globales qui ont été menées sur le coût du crime et de la délinquance depuis la seconde moitié des années 1970 jusque vers la fin du XXe siècle par deux institutions publiques, le Service des études pénales et criminelles (SEPC) puis le Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, n’ont en effet pas été poursuivies par l’Office national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) qui est en charge des statistiques dans ce domaine. Il fallait donc que l’initiative privée comble cette lacune : c’est ce dont s’est chargé l’Institut pour la justice (IPJ) depuis l’année 2009.

La première évaluation globale effectuée pour le compte de l’IPJ est parue en avril 2010 dans le n° 8 de sa publication Études & analyses. Elle a été affinée et actualisée en 2011 dans une étude publiée en février 2012 dans le n° 16 d’Études & analyses. Un aspect particulier, les conséquences économiques des blessures de l’intimité, a été approfondi en 2015. Et nous présentons ci-après une nouvelle actualisation de ces études relatives aux conséquences économiques des crimes et délits, actualisation réalisée au second semestre 2016.

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