Le JDD. Gérald Darmanin multiplie les déplacements pour mettre en place ses prisons de haute sécurité destinées aux détenus les plus dangereux. Comment accueillez-vous cette mesure ?
Pierre-Marie Sève. L’ensemble des prisons a un réel défaut de sécurisation. Prenons un exemple : beaucoup de Français sont légitimement choqués de l’utilisation des portables en prison. Mais depuis des années, l’installation de brouilleurs se heurte au refus des syndicats de surveillants qui n’ont pas envie de subir le désagrément à leur tour.