EXCLUSIF. L’Institut pour la justice réclame une enquête sur les amendes fondées sur des motifs lunaires ou ciblant des personnes au faciès.
« Il ne faudrait pas que les agents de la RATP abandonnent la lutte contre la fraude qui est leur cœur de métier pour se concentrer sur des infractions mineures, voire imaginaires, sous prétexte que les personnes sont solvables. » C’est par ces mots que la présidente de l’Institut pour la justice (IPJ), Axelle Theillier, résume les trois pages d’une lettre adressée mardi à Claire Hédon, défenseur des droits. « Initialement, on a vu plusieurs articles de presse s’accumuler sur des amendes ridicules », décrypte le délégué général de l’IPJ, Pierre-Marie Sève.